Dans cet épisode, je reçois Laurie Cazaux, la fondatrice d’Atelier Aliénor, une marque d’espadrilles. 

J’ai voulu interrogé Laurie pour plusieurs raisons. D’abord parce que j’adore les espadrilles et le Sud-Ouest de la France, sa région natale. Ça me fait aussi penser à l'été, une saison que j'apprécie particulièrement (surtout avec ce temps). Ensuite, son discours sur le made in France, sa peur de voir complètement disparaître le savoir-faire de nos artisans m’a énormément touchée. 

Pour présenter rapidement mon invitée :  
Laurie a 31 ans, elle jongle entre sa vie de maman et sa vie d’entrepreneure. Elle est arrivée à Houston, au Texas, en octobre 2016 après une mutation d’Adrien, son mari. 
Elle a lancé la première collection d’Atelier Aliénor au printemps 2017.

Enfin, pour expliquer rapidement le nom de l’entreprise : Laurie a choisi le mot « Atelier » pour mettre en valeur l’artisanat ; le prénom Aliénor, lui, fait référence à Aliénor d’Aquitaine qui est née à Bordeaux au XIIe siècle. C’est une façon de rendre hommage au Sud-Ouest où sont fabriquées les espadrilles, mais aussi à cette femme, très certainement la première féministe de notre histoire, qui a été reine de France puis d’Angleterre, qui aimait l’art, la poésie, la politique…une femme avec un destin incroyablement riche et exceptionnel pour l’époque selon les mots de Laurie.
En plus c’est un clin d’oeil pour la fabrique d’espadrilles qui est gérée par une femme.

Avec Laurie, on a parlé de son enfance en Afrique, de sa maternité, de confiance en soi et de Made in France.

Je vous souhaite une très bonne écoute!  
 

Pour aller plus loin après l’épisode

- Site internet d’Atelier Aliénor
- Instagram d’Atelier Aliénor
 

Références dans l'épisode : 
- L’épisode avec Chrysoline de Gastines, la créatrice de la marque Balzac.
- Le documentaire de Cash investigation sur l'industrie du cuir : 
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-mardi-9-octobre-2018_2948679.html



À lire, à écouter ou à voir : 

"Quand Almudena tombe enceinte à 34 ans, elle travaille dans les ressources humaines au sein d'une ONG. Lors de son congé maternité, et alors qu'elle se réjouit de pouvoir bientôt reprendre son travail qu'elle adore, on lui annonce qu'elle ne réintègrera pas l'entreprise. Pour Almudena, cette décision prise de manière unilatérale est très violente. Comment réagir ? Et faut-il accepter ou non un déclassement professionnel sous prétexte que l'on devient mère ?"

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